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Arnaud CHIOT
jeudi, 14 juillet 2022 / Published in MARCHÉS FINANCIERS

A la recherche du pic d’inflation en attendant d’autres signaux positifs

Dans le dernier article fin 2021, nous évoquions le retour de l’inflation et le changement de discours des banques centrales entre autres américaine et européenne à ce sujet, avec des prévisions de durcissement de leurs politiques monétaires.

L’inflation avait alors atteint 7% aux États-Unis. La statistique est tombée hier (le 13 juillet 2022) : sur un an, l’inflation a atteint 9,1% outre Atlantique. Pourtant la FED (banque centrale américaine) a entre-temps agit, tant par les actes (relèvement des taux, réduction de la taille de son bilan…) que par la parole – le discours des banquiers centraux comptant tout autant que les actes – affichant ainsi une volonté ferme de lutter contre l’inflation.


Pourquoi l’action de la FED reste jusqu’à présent (en apparence) inefficace ?

La raison apportée par certains économistes est que les principaux facteurs de cette inflation sont insensibles à une action de banque centrale. En effet, comment une banque centrale pourrait-elle agir sur un déconfinement de la Chine en proie à de nouvelles vagues de Covid ? Comment pourrait-elle agir sur un arrêt du conflit Russo-Ukrainien ? Comment pourrait-elle avoir une influence sur une augmentation de la production de pétrole de la part des pays de l’OPEP ? …

Toutefois, il se pourrait que cela finisse par marcher. En effet, les derniers indicateurs économiques américains, ainsi que d’autres signaux, montrent un fort ralentissement de l’économie américaine créant des anticipations de demande à la baisse. Ainsi depuis fin mai / début juin 2022, le cours de certaines matières premières ont fortement reculé : le blé (-35%), le pétrole (-20%), et certains métaux industriels.

L’action de la FED n’est pas la seule responsable de cette baisse. L’action de la BCE ainsi que les reconfinements en Chine entrainent eux aussi des craintes de ralentissement de l’économie à l’échelle mondiale, ce qui pourrait ralentir l’inflation.

Ainsi selon certains économistes, le pic d’inflation serait atteint d’ici la fin de l’été aux États-Unis, et durant l’automne en Europe.


Pourquoi ce décalage ?  

Ce décalage entre les économies américaine et européenne est en grande partie « historique » depuis de nombreuses années, mais il est aussi lié au conflit Russo-Ukrainien, notamment avec des craintes d’un arrêt, ou du moins d’une diminution encore plus forte, des livraisons de gaz russe à l’Europe, qui ont fait exploser encore dernièrement les prix du mégawattheure en Europe.


Mais quel est l’impact sur les marchés financiers ?

Cela n’a échappé à personne, les marchés financiers souffrent depuis le début de l’année.

Ainsi au 30/06/2022 les baisses étaient de :

  • – 21% sur le marché mondial
  • – 21% en Europe et aux États-Unis
  • – 17% sur le CAC 40
  • – 30% sur les valeurs technologiques américaines.

Un tel premier semestre n’a plus été vu depuis de nombreuses années.

La question est donc : cette baisse est-elle finie ?

Certes, avec une telle baisse, on pourrait se dire que les niveaux de valorisation des entreprises en bourse doivent (re)devenir intéressants.

Cependant, il faut plutôt s’interroger sur le fait de savoir si les analystes et donc les marchés ont bien intégré les risques de ralentissements économiques et donc les impacts sur les perspectives de profits pour les entreprises dans les mois et trimestres à venir.

En effet, les résultats publiés par les entreprises à la fin du premier trimestre 2022 étaient très corrects, surfant encore sur une année de reprise post Covid 2021 de folie, et les incertitudes macro-économiques et géopolitiques que l’on connaît aujourd’hui n’avaient pas encore pesé lourdement sur les discours prévisionnistes faits lors des publications des résultats par les entreprises.

Ainsi, il se pourrait que la période de publication des résultats du second semestre 2022, débutant ce jour (14 juillet) pourrait être révélatrice de l’étendue des dégâts. Au-delà des résultats en eux-mêmes, ce sont donc les prévisions (fameuses « guidances » dans certains médias) faites par les entreprises qui nous indiqueront si le marché a déjà tout anticipé ou non.

Nous verrons alors si les entreprises arrivent à maintenir leurs marges malgré l’inflation et la hausse des taux, entre autres facteurs.

De plus, le marché obligataire (c’est-à-dire les emprunts d’États ou les emprunts d’entreprises faits auprès d’investisseurs, par opposition aux financements bancaires classiques), lui aussi en baisse, offre des rendements attractifs sur les nouvelles émissions obligataires. Ainsi certains investisseurs pourraient être tentés (de continuer) d’alléger leurs positions des marchés actions pour aller vers ce marché obligataire plus sûr et retrouvant des niveaux de rendements disparus depuis de très nombreuses années. Bref, pour ceux qui suivent l’actualité financière, c’est la fin de « TINA » (There Is No Alternative – « il n’y a pas d’alternative » en français) qui traduisait le fait qu’un investisseur en quête de rendement n’avait d’autre choix que d’investir en actions durant cette période de taux extrêmement bas.


La parité euro-dollar

Comme si tous ces évènements ne suffisaient pas, l’euro se retrouve à la parité face au dollar américain. Une fois encore, voilà quelque chose qui n’a plus été vu depuis de nombreuses années, à savoir fin 2002.

Tout le monde se demande si c’est une bonne ou mauvaise nouvelle. Pour le consommateur européen, ce n’est clairement pas une bonne chose notamment pour tous les produits importés, à commencer par le pétrole et par exemple l’essence. Cette baisse de l’euro face au dollar devrait diminuer voire annihiler l’effet de la baisse du cours du pétrole depuis plusieurs semaines évoquée plus haut, sur les prix à la pompe.

En revanche, cela pourrait être un point positif pour l’économie européenne. En effet, les entreprises exportatrices, très présentes en Europe, engrangent un surplus de compétitivité.

De même, les vacances en Europe coutant moins chères pour un américain ou un suisse par exemple, un surplus de touristes pourrait arriver dans nos pays.


En conclusion, comment agir autour de tous ces éléments ?

Comme à notre habitude, nous nous adressons à des investisseurs de moyen / long terme. Dans ce contexte, pour les portefeuilles qui étaient pleinement investis, nous gardons la protection mise en place au premier semestre sur la partie investie en action.

En revanche, pour les portefeuilles en cours d’investissement, (avec une rentrée progressive sur les marchés actions) nous continuons d’accompagner la baisse du marché avec des investissements successifs.

L’investisseur français étant très souvent en assurance-vie, cela se traduit par un basculement progressif de la partie volontairement surinvestie initialement en fonds euro vers les marchés actions.


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